Publié le : 04 janvier 20224 mins de lecture

D’après les statistiques de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, plus de 2000 cas ont été victimes d’une intoxication aux champignons en 2019. Cela a été dû à la confusion du champignon toxique et de ceux qui sont comestibles. Il faut vraiment rester prudent lors de la cueillette de ces végétaux. En effet, il existe quelques étapes à suivre pour être certain de consommer les bons champignons.

Pêche aux informations

Lorsque vous ne maîtrisez pas encore un sujet, il est préférable de se renseigner dans les livres ou sur internet. N’hésitez pas en effet à parcourir les généralités vers les détails importants sur les champignons. Il faut aussi que vous arriviez à bien comparer les champignons comestibles des toxiques. La similitude de leurs caractéristiques peut parfois vous tromper. Retenez déjà les espèces qui peuvent être consommées (bolets, cèpes, girolles et trompettes de la mort) et celles qui sont dangereuses à consommer (amanite phalloïde, amanite tue-mouche et paxille enroulée).

Malgré tout, renseignez-vous auprès de votre entourage sur les champignons existant dans votre région. Ces informations collectées vous serviront de guide lorsque vous serez sur terrain.

Observation des caractéristiques

Avant de partir à la cueillette, il faut connaître les caractéristiques des espèces de champignon que vous voulez chercher. Une fois sur terrain, vous devez faire un examen scrupuleux de toutes les parties de leur corps. Cela prendra en compte :

  • sa forme générale : en trompette ou en parapluie ;
  • son chapeau : forme, couleur ou texture ;
  • le dessous de son chapeau : tubes, lamelles, pores et aiguillons ;
  • son pied : forme, couleur ou présence d’anneau ;
  • sa couleur ;
  • son odeur ;
  • son environnement : sols acides, prairies, lisières ;
  • la période de récolte : saison sèche ou pluvieuse.

Tous ces critères sont essentiels pour identifier un champignon. Soyez aussi attentif aux petits détails de l’endroit où vous avez récolté l’espèce comme : la bonne mine, l’abondance, les limaces qui l’ont dévoré ainsi que la présence d’arbres aux alentours. Ces exemples sont signe de non-comestibilité.

Contrôle par des spécialistes

Pendant la cueillette, il faut que vous fassiez quand même très attention. Comme matériels, emportez un panier en osier avec des compartiments pour séparer les champignons connus de ceux qui vous mettent encore dans le doute. Utilisez aussi un petit couteau pour trancher la totalité du spécimen sans vouloir l’abîmer et pour une identification en cas de besoin. Évitez de ranger les champignons dans un sac en plastique, car cela les avarie.

Une fois la cueillette accomplie, amenez ensuite ces champignons auprès d’un pharmacien ou un mycologue pour qu’ils les contrôlent une dernière fois. Ils vous conseilleront et vous confirmeront si les champignons que vous avez récoltés sont bien comestibles ou non.